
Je tiens à préciser que j’ai reçu cette dose de rappel sous la menace d’une suspension, étant infirmière hospitalière. Malheureusement, si mon état de santé ne s’améliore pas, je vais être en invalidité. Comme j’ai expliqué, j’étais dans une errance médicale pendant 20 mois. Je suis suivie depuis septembre 2023 dans un CHU à plus de 200km. Enfin un médecin qui m’écoute et pousse les investigations pour savoir ce qui provoque ces paralysies faciales périphériques à répétition avec de nombreuses complications. C’est pour cela que je commence un bilan neurologique seulement maintenant. Au niveau administratif, j’ai du me battre avec mon employeur et je suis prise en charge en accident du travail. J’avais déposé un dossier auprès de L’ONIAM et suis restée sans réponse. J’avais sollicité l’assistance d’un avocat tellement les démarches sont fastidieuses et énergivores. C’est lui qui m’a appris que L’ONIAM avait bloqué mon dossier prétextant que je ne rentrais pas dans la catégorie « vaccination obligatoire « , ayant reçu ma 1ère dose avant l’obligation vaccinale des soignants. J’ai obtenu une expertise médico-légale, en appel, en mars 2024. L’expert reconnaît la causalité du vaccin avec ma paralysie faciale périphérique, sauf qu’il s’est trompé d’étiologie, moi c’est suite à une réactivation du virus zona, mais il ne tient pas compte des récidives et complications, jusqu’à contre dire les comptes-rendus des spécialistes, ce qui a interpellé la magistrate. La justice reconnaît la causalité aussi, et a condamné L’ONIAM à payer l’expertise (1500€). Pour l’instant, mon dossier est bloqué, en attente des résultats des examens neurologiques. C’est un réel parcours du combattant que je mène, comme de nombreuses victimes. Encore merci pour ce travail formidable, et ta réponse bienveillante. Le combat va être long, mais nous allons y arriver. Sandrine Tamain

